Le dernier jour

Fin de résidence, au revoir la Franche-Comté ! 

Plouf !

Tête chiffonnée, 

 corps chiffonné, 

 pas de doute, c'est la fin de la sieste. 

Après le goûter comme il faisait vraiment chaud

on est allés dans un jardin doté d'une 

mini-cascade qui nous a offert quelques gouttes

pour nous rafraichir un peu. 

Et qu'appercevons-nous derrière un grillage au bout du jardin ? 

Mille fois mieux que le petit coulis d'eau du parc:

une piscine municipale extérieure ! 

 Z et moi on a sauté dedans et il voulait plus en sortir. 

A la fin il prenait tellement d'assurance qu'il ne voulait plus 

que je le tienne, m'enlevant les mains de son corps

et râlant parce que je le tenais quand même.

J'ai essayé de lui expliquer que mesurant 5 cm de moins que 

la profondeur de la piscine il ne pourrait pas s'en sortir. 

Oui parce que sous l'eau tu peux pas respirer. Et pour flotter

il faut adopter une attitude particulière. 

Après toutes les tasses qu'il a bu, peut-être qu'il a compris ?

Et comme ces dernières photos manquent de sourires
(alors que dans la vie ça manque vraiment pas), en voilà !

Un petit indien

Quelques minutes plus tôt, ce bonhomme sauvage

jouait au parfait homme moderne,

pianotant naturellement sur un clavier d'ordinateur, 

 tout en passant un coup de fil avec la souris. 

Taramaphile

 

Après un week-end où Z a supporté mes blablas 

lors d'une après-midi avec des copines dans le Vexin, 

rencontré une petite australienne, 

été à la piscine dans une eau pas trop chaude

(et aimé ça pour la première fois),

regardé les oiseaux voler de tous les côtés 

dans le restaurant de la Grande Mosquée de Paris

avec son grand père en voyage entre deux continents,

et retrouvé pour une dernière fois

sa docteur en chirurgie viscérale dans le bâtiment des girafes 

(photo de la salle d'attente),

 

après tout cela donc, il a pris le train 

pour la franche-comté. Tout cela ne l'a pas 

traumatisé outre-mesure puisqu'il a conservé 

toutes ses habitudes, comme celle de manger 

les bananes avec la peau. 

 En franche-comté il aime jouer à la voiture, 

picorer des bouts de pain au tarama 

(l'ami du petit déjeuner de son papa)

 

 se mettre debout en toutes circonstances

même les plus extrêmes

et se laver les dents pour la première fois. 

(il est fan de sa brosse à dents). 

Et ça y est, on peut le dire, il marche couramment  !

Une ouïe particulière

Quand je disais qu'il met tout dans l'oreille...

Bientôt les pieds dans l'eau

Z s'assied au milieu de la route sur le goudron pour essayer d'attraper tous les petits cailloux.

Z met tout dans l'oreille : la nourriture, les crayons, les boules kies et les lunettes.

Z parle une langue étrangère et je lui réponds "ah bon?"

Z appuie avec son index sur ma joue pour que je la gonfle d'air et que ça fasse Prrrrrttt

Z tourne les mains pour faire les marionnettes.

Z appuie sur mon nez pour que ma langue sorte (c'est moi qui lui ai appris il a tout de suite compris le système, très très utile).

Z me fait des câlins-express, une seconde il pose sa tête contre ma jambe ou mon dos, la seconde d'après c'est déjà fini, mais c'est pas le temps qui compte !

Z fait toujours des bisous à une petite sculpture en marbre noir d'une bonne femme qui regarde le ciel, ramenée du vietnam et qui est près de notre lit. 

Il n'est pas avec moi ces quelques jours mais des petits objets intrus tout en plastique se sont glissés dans mes emplettes franc-comtoises…

Yeux de renard

Deux doux jours